Peut-on concilier l’analyse du monde, penser le réel, et concevoir des œuvres d’imagination, libre de toute entrave ou presque ? Mazarine Pingeot compte à son actif une quinzaine de livres. Philosophe des plus sérieuses – elle est agrégée, docteure dans cette discipline et professeure – elle est aussi romancière et directrice d’une collection dont le principe est cher aux protestants : « Disputatio » donne la parole à deux personnalités qui ne partagent pas le même point de vue sur un sujet de société.

Cette année, Mazarine Pingeot publie « Le salon de massage » (Mialet-Barrault, 317 p. 21 €), roman qui débute comme une réflexion souvent drôle sur les us et coutumes de nos contemporains – qualités de cœur et petits travers – avant de basculer dans le récit sentimental, une quête sérieuse et sensible de l’autre et de soi. Rencontre avec une femme bien connue du grand public dont les exigences, les ambitions, non seulement se déploient, mais encore dont les ouvrages donnent du plaisir.

Une émission de Fréquence protestante