C’est l’un des grands livres de la rentrée littéraire.

C’est un récit bouleversant, rédigé de façon très pudique et très attentive, qui fait revivre ses grands-parents paternels et maternels. Originaires de Pologne, ils arrivent à Paris au début des années 1920. D’un côté, il y a Wolf Wieviorka, un intellectuel, de l’autre, Chaskiel Perelman, qui est tailleur. Hommes courageux, parfois rugueux, mais toujours tendres. Deux petits mondes qui se rejoignent dans une langue commune, le yiddish, un destin commun, l’exil et le triste sort qui a été celui des juifs d’Europe centrale dans ces décennies. Entre la vie difficile d’une installation dans le Paris de l’entre-deux-guerres et le cataclysme de la Seconde guerre mondiale, qui passe par Auschwitz et ses millions de morts, Annette Wierviorka relate un pan entier de l’histoire de notre XXe siècle.