La crise de la Grèce est une crise de l’Europe. Que dans le passé les Grecs aient « profité » de l’Europe pour vivre au-dessus de leurs moyens, c’est indéniable. Et maintenant, que fait-on ? Les instances internationales ont imposé une politique qui a coûté cher au pays en terme de pouvoir d’achat, de chômage, de précarité et de désespérance. Les mesures étaient douloureuses… et l’endettement n’a pas diminué. On peut accepter de souffrir pour guérir, mais si ça ne sert à rien ! Il y a peu de chances que ce qui a été inefficace hier le devienne demain.
Arrive un moment où il faut penser autrement. C’est le défi qui se dresse devant l’Europe. En chinois, l’idéogramme qui veut dire crise, réunit les mot danger et opportunité. Cette ambivalence est le signe de l’alternative qui se pose aux dirigeants de notre continent. La crise grecque pose la question de l’Europe que nous voulons. […]