L’article 14 de la Déclaration universelle des droits de l’homme déclare : « Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays. » Un droit, ça ne se discute pas, ça se respecte… sauf à vouloir vivre dans un pays dans lequel les droits de l’homme ne sont pas reconnus.
Les associations qui appellent à l’accueil des réfugiés prétendent que l’émigration est une chance pour un pays. L’argument est peut-être vrai, mais il est insuffisant car on n’accueille pas par intérêt, mais par humanité. On accueille parce que le Premier Testament a dit : « Tu te souviendras que tu as été un étranger. » On accueille parce que Jésus a dit : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli… chaque fois que vous l’avez fait à un des ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait. » L’Évangile nous invite à opérer un retournement et à ne plus nous demander qui sont les réfugiés pour nous, mais qui nous sommes pour eux.
Ce qui est indigne, insupportable, c’est de voir des hommes, des femmes, des vieillards et des enfants qui ont fui la guerre et qui sont parqués dans le froid et la boue. L’urgence est de proposer des camps qui offrent un minimum de dignité aux réfugiés. Cela a un coût, mais ce dernier restera toujours dérisoire par rapport au budget des actions militaires. […]