“Il serait bon de remplacer la violence par le dialogue.”
Ils ont bloqué des ronds-points pour alerter sur leur situation et sensibiliser les urbains, de plus en plus hostiles à ce qu’ils sont. Accusés de tous les maux, les agriculteurs français sont en colère et je les comprends. On a bien vite oublié que leur travail a permis à notre pays de se redresser et se nourrir au lendemain de la guerre.
Aujourd’hui, on souhaiterait qu’ils passent tous aux circuits courts et cessent toute utilisation de pesticides. Comme si c’était si simple. Cette agriculture fantasmée est celle d’urbains qui n’ont jamais rencontré un agriculteur en chair et en os, ni parlé avec lui de son travail, de son amour de la terre, de ses journées interminables.
La quarantaine joviale, Jérôme D. est fatigué qu’on le prenne pour un idiot […]