Face à la montée des idées véhiculées par le Front national.
« Lorsque les principes et les valeurs éthiques générales ne sont pas assez puissants pour réguler un sentiment comme l’amour de la patrie, lorsque celui-ci n’est plus éclairé par la raison morale, il se met à croître et à proliférer. Dans la mesure où les autres idéaux s’effondrent, l’idéal national, seul survivant, devient l’idéal des idéaux ; dans la mesure où nous laissons se perdre les biens de la civilisation, le nationalisme paraît incarner seul ce qui en reste. »
Ces mots, c’est Albert Schweitzer qui les écrit, en 1915. Le pasteur et futur prix Nobel de la paix dit, déjà, la désagrégation du tissu social et la montée des populismes. Ses mots résonnent aujourd’hui avec une telle vigueur, provoquant une telle frayeur. […]