La corruption, cette maladie endémique.
Elle est sans doute vieille comme l’humanité, ou presque. Au Liban, où règne un régime multiconfessionnel fragile, et où j’ai eu la chance d’assister au colloque « Parole de Dieu, violences des hommes », on l’appelle le « savoir-faire », avec cette facétie langagière chère aux habitants du pays des cèdres. Au Vietnam, dictature communiste, les parents d’élèves viennent aux réunions avec de petites enveloppes pour les enseignants. Ainsi s’assurent-ils des bonnes notes de leurs enfants. Ailleurs on parlera de bakchich, de dessous-de-table, de prévarication…
Peu importe les mots, la corruption reste une maladie endémique, un cancer qui ronge et qui coûte cher aux pays qui en sont la proie. Sur l’échelle des pays établie par l’ONG Transparency International […]