L’Assemblée nationale a débattu du projet de loi sur la fin de vie présenté par le socialiste Alain Claeys et l’UMP Jean Leonetti. Cet œcuménisme politique relève d’une volonté de ne pas idéologiser le débat. Par définition, la mort relève de l’im-pensable. Comment penser sa propre absence ?
Il n’y a pas une façon de droite et une façon de gauche d’appréhender la fin de vie. Depuis deux ans, nous avons publié de nombreuses opinions qui reflètent la diversité des positions. Dans une démarche de convergence, nous pouvons avancer quelques affirmations.
Une loi est probablement nécessaire mais plus que la loi, c’est une question de culture et de formation. En décembre, le président Hollande demandait que l’accompagnement de la fin de vie soit intégré à la formation de tout le personnel médical. Jean Leonetti a déclaré que des cas similaires à celui de Vincent Lambert, il en existait 20 000 par an et qu’ils se résolvaient par le dialogue. […]