Noël, c’est Dieu qui vient planter sa tente au cœur de notre humanité selon l’évangile de Jean (Jn 1,14). Il le fait en devenant un petit enfant qui naît dans l’hygiène douteuse d’une étable, de parents conduits à la migration, puis à la fuite pour échapper à la folie d’un tyran. Ce récit est la porte d’entrée de Dieu dans notre monde. Il représente les lunettes que nous voulons utiliser pour décrypter l’actualité.
Noël et la loi sur la fin de vie. L’Évangile nous appelle à mettre le mourant au cœur du débat. La personne est plus importante que la médecine. Jean Leonetti a posé un constat que nous pouvons tous corroborer : « On meurt mal en France. » Une loi est probablement nécessaire. Mais plus important que la loi est le discours du président Hollande demandant que la question de l’accompagnement de la fin de vie soit intégrée à la formation de tout le personnel médical. Il est temps de sortir des postures idéologiques sur l’euthanasie afin que ce soit vraiment la personne du mourant qui soit première.
Noël et les drames du Moyen-Orient. La loi de l’Histoire est que, dans les périodes de chaos, ce sont toujours les franges les plus extrémistes qui prennent le pouvoir. La loi de Noël, c’est que Dieu est à chercher du côté des petits, des sans-voix, des réfugiés. Les Églises doivent continuer à se mobiliser pour l’accueil de ceux qui croupissent dans des camps de réfugiés. Il en va de la crédibilité de leur témoignage. […]