Elle est jeune et sémillante, mais ses propos relèvent d’une nostalgie nauséeuse. Alors que l’Europe multiplie les sommets pour maintenir la solidarité entre les peuples, Marion Maréchal-Le Pen présentait sa candidature aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur : « La Provence est une terre d’identité et de résistance. Résistance des princes provençaux face à l’invasion sarrasine, résistance face à la terreur révolutionnaire, face à la réforme protestante, face à l’occupant allemand, face au funeste projet de l’Union européenne en 2005. »

Le président de la Fédération protestante a réagi en rappelant que, depuis cinq siècles, la Réforme « prend part à la défense de la liberté, notamment religieuse, œuvre à l’exercice de la démocratie et soutient la laïcité ». Il ajoute : « Je souhaite que madame la députée ne s’aventure pas dans une réécriture de l’histoire ni ne dévoie à ce point et dégrade les notions de résistance et d’identité dans ses propos. » […]