La décision du Conseil d’État sur le cas Vincent Lambert et l’élargissement de l’euthanasie aux mineurs en Belgique sont deux faits d’actualité en lien avec la fin de vie.
Les progrès de la médecine posent la question à frais nouveaux. De plus en plus, on peut prolonger artificiellement les fonctions vitales, ce qui fait que la fin de vie devient l’objet d’une décision médicale. Il est normal que la réflexion éthique accompagne l’évolution de la médecine.
La situation de la Belgique montre qu’une fois qu’on a franchi l’interdit de donner la mort, on ne sait plus très bien où situer la frontière entre le permis et l’interdit. On a alors tendance à la déplacer et l’évolution de la loi dans ce pays montre que les situations d’euthanasie sont de plus en plus nombreuses. C’est pourquoi, il paraît juste d’explorer le champ de tous les possibles, tout en restant à l’intérieur de cette limite. On peut demander à la médecine d’aller jusqu’au bout des soins pour soulager le patient, on ne peut lui demander de donner la mort. […]