Les événements de ces dernières semaines ont fragilisé le pouvoir. Le remaniement ministériel à la suite de la contestation publique de certains « poids lourds » du gouvernement, plus les mauvais chiffres de l’économie, plus les indélicatesses fiscales d’un secrétaire d’État, plus les révélations malveillantes sur la vie privée du président de la République… toutes ces raisons ont contribué à faire chuter encore plus la cote de popularité de François Hollande. Les politologues que nous avons interrogés sont pessimistes sur la capacité de ce dernier à aller jusqu’au terme de son mandat.
Face à cette éventualité, nous devons nous poser une seule question : « Pouvons-nous souhaiter, avons-nous les moyens de nous payer une crise de régime ? » La réponse est dans la question, d’autant que, à l’heure qu’il est, l’opposition n’est pas prête à prendre le relais.[…]