Les analyses sur la première moitié du mandat du président Hollande ont de quoi déprimer les plus optimistes. Le chef de l’État est encalminé dans les sondages et les résultats de sa politique économique se font attendre. Il est critiqué par l’opposition, ce qui fait partie des règles du jeu ; mais il est aussi de moins en moins soutenu par sa majorité qui se rétrécit de jour en jour, au point que certains s’interrogent sur sa capacité à terminer son mandat.
Il interviendra à la télévision jeudi et je prends peu de risques en anticipant les commentaires. Ses adversaires le trouveront fatigué, ambigu et peu convaincant alors que ses soutiens le jugeront déterminé, décisif et droit dans ses bottes de capitaine. Au-delà de ces postures convenues, nous ne pouvons que souhaiter que la seconde partie de son mandat soit plus heureuse que la première, pas pour la satisfaction du gouvernement, mais pour notre pays tout simplement. […]