Le débat sur le langage inclusif

«  « Notre Père et Mère qui êtes aux cieux », voilà ce que j’ai pu lire dans le journal La Croix, qui titrait son article pour un « Notre Père » plus inclusif. Attention, stop ! Je vous vois souffler, ruminer, à aller tout de suite non, arrêtons-nous un peu, respirons, détendons-nous simplement. Dire déjà que dans la Bible, j’ai déjà fait une vidéo de Pasteur du dimanche sur ce sujet. Nous trouvons beaucoup d’attributs féminins à Dieu, notamment dans l’Ancien Testament. Mais il s’agit dans mon propos aujourd’hui de parler de langage inclusif. Et je sais que c’est compliqué tant à l’oral qu’à l’écrit. Je sais aussi que si nous ne faisons rien, nous allons continuer de transmettre un langage qui renferme une idéologie patriarcale qui perdure depuis des années, voire des siècles. Règle grammaticale du masculin qui l’emporte sur le féminin, par exemple. Mais c’est vrai aussi que c’est compliqué d’écrire avec des parenthèses pour mettre un « e » ou un « es » pour ne pas rester toujours au masculin. Et finalement, idem pour l’image de Dieu, Dieu Père, alors que c’est vrai, dans la Bible, on trouve Dieu avec des attributs féminins comme Dieu qui nourrit de son sein son peuple, qui protège son peuple comme une poule, etc. »

Une proposition pour l’égalité

« Cela fait plus de 2000 ans que cela dure, et vous pouvez alors imaginer que notre esprit a été marqué par ce langage non inclusif, qui en partie véhiculé, je le crois, toutes ces inégalités entre femmes et hommes. Alors, pour ma part, j’irai plus loin dans cette démarche inclusive. D’une part pour simplifier les choses et d’autre part pour traverser la tendance et rééquilibrer ces inégalités. Je propose tout simplement de mettre tout au féminin. Notre Père devient notre Mère. La règle grammaticale, le féminin l’emporte sur le masculin. Et mettre au féminin quand nous avons l’habitude de mettre au masculin, au moins pendant 1000 bonnes années. Alors, chères spectatrices, chers auditeurs, j’espère que ce changement ne vous bousculera pas trop et qu’il vous permettra de vivre en toute égalité une vie nouvelle, un nouveau choix de vie. Oui, choisissez la vie. »