Pour Aristote, je deviens juste en pratiquant des œuvres de justice, un peu comme lorsque je deviens flûtiste en jouant de la flûte. Donc, les œuvres préparent la justice, la justice découle des œuvres. Chez Luther, il y a un autre rapport entre la justice et les œuvres : la justice est cette justice que l’homme reçoit, qui n’est pas la sienne. Dieu nous justifie, il nous déclare juste, il nous rend justes. Et cette justification va nous permettre de faire de bonnes œuvres, des œuvres justes.
Fabian Clavairoly : « La grâce nous a été offerte, gratuitement, sans que nous le méritions. Et qu’est-ce que cela veut dire pour nous, ça veut dire que nous sommes gagnants. Nous avons déjà obtenu le pardon et l’amour de Dieu, avant même d’avoir fait quoi que ce soit. La grâce seule, c’est accepter que l’on n’a pas à faire ses preuves par soi-même. Dieu nous accepte, a priori, tels que nous sommes, qui que nous soyons et toutes nos actions ne sont qu’une réponse à ce geste premier.
Cette vidéo fait partie de la série :
Les grands principes du protestantisme, par la théologienne Nicola Stricker
Réalisation : JMAGE – Jeremy Frey
Production : JMAGE – Maud Lambert
Diffusion : Meromedia – Isabelle Fiévet-Rossignol
Lire la suite sur le site Regardsprotestants.com