Les élections municipales ont été marquées par un fort renouvellement des équipes : plus de 45 % des villes de plus de cent mille habitants ont un nouveau maire. Certains ne se représentaient pas et, parmi les autres, beaucoup de sortants ont été sortis.

Parmi les battus se trouvent aujourd’hui de nombreux élus socialistes alors qu’il y a six ans ce sont des maires de droite qui n’avaient pas été réélus. Certains ont été de bons gestionnaires, mais ont été les victimes du vote sanction contre le gouvernement. Peut-on imaginer que la première qualité pour gérer une mairie est d’appartenir à un parti d’opposition ? Lundi matin, plusieurs battus ont dû ressentir leur échec comme une ingratitude, voire… une injustice.

Dans les différentes villes dans lesquelles j’ai habité, j’ai eu l’occasion de rencontrer plus ou moins régulièrement cinq maires de droite et de gauche, et je peux témoigner que tous étaient dévoués et ne ménageaient pas leur peine pour assumer leurs responsabilités municipales. […]