Au début du mois de novembre, le GIEC (le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) publiait un rapport alarmant sur l’évolution du climat. Il prévoyait « des épisodes de pluies intenses plus violents et fréquents aux latitudes moyennes et dans les régions tropicales humides ». En écho à ces propos alarmistes, le week-end dernier a connu, pour la neuvième fois depuis mi-septembre dans le sud de la France, une séquence d’intempéries exceptionnelles. Même si les inondations ont toujours existé, on a le sentiment qu’elles augmentent en fréquence et en gravité.

La conjonction de ces deux informations tourne notre regard vers le Pérou et la rencontre de Lima qui rassemble 190 délégations du monde entier pour préparer l’accord qui devra être signé à la conférence de l’année prochaine à Paris. Si on veut contenir à deux degrés la hausse de la température du globe, elle devra prendre des mesures drastiques en matière de réduction des gaz à effet de serre. Le chantier est titanesque car c’est toute l’organisation de la production des pays riches qui doit être revue pour arriver à une « décarbonation » de l’économie. […]