La journée du 22 avril est consacrée à la planète Terre. Comme pour les émotions, certains mouvements sociaux ou encore certains animaux, la Terre a également le droit à sa journée mondiale. L’occasion de s’intéresser à une récente étude de l’institut Ipsos sur le rapport des Français au climat, publiée le 22 avril 2025.

Ainsi, plus d’un Français sur deux estiment que le pays devrait en faire plus pour lutter contre le climat, tandis que 75% se disent préoccupés par les effets du changement climatique en France. Des chiffres qui traduisent un sentiment de peur face à la menace climatique et également un sentiment d’abandon de la cause. À ce sujet, seuls 29% des sondés jugent que la France est un pays leader dans la lutte contre le changement climatique et cela se voit notamment dans le manque de priorisation de la cause environnementale au sein du gouvernement.

Qu’est-ce qui explique la défiance des Français ?

Outre les précédents chiffres constatés, Ipsos précise que les Français “sont majoritairement conscients de la gravité des dérèglements climatiques”. Cette conscience a notamment pu se révéler avec les récentes catastrophes et événements météorologiques qui ont touché le pays (Tempête Ciaran en 2023, Ouragan Kirk en 2024, inondations dans le Pas-de-Calais et cyclone Chido à Mayotte en 2024).

D’un autre côté, les Français ont pu constater l’ampleur du dérèglement climatique sur le reste du continent européen et ailleurs dans le monde. À ce sujet, les inondations meurtrières en Espagne, les multiples ouragans qui frappent les côtes américaines, les tempêtes polaires au Canada et au nord des États-Unis ou encore les incendies ravageurs au Portugal et en Grèce, alertent la population française sur les risques du changement climatique.

Penser aux générations futures

Aujourd’hui, on ne peut pas nier que l’ensemble de la population mondiale souffre du dérèglement climatique. Inondations, incendies, crues, chutes de neige au printemps, canicules à répétitions. Ces phénomènes vont s’intensifier et devenir pérennes si la question du climat n’est pas plus prise en compte par les dirigeants ainsi que par chacun des habitants de la planète.

Chaque petite action est importante à son échelle, car comme le soulignent les Nations Unies, la “Journée internationale de la Terre nourricière nous rappelle la nécessité de passer à une économie plus durable, qui bénéficie à la fois à l’humanité et à la planète.” Ainsi, il faut agir urgemment pour “restaurer les écosystèmes endommagés” et ne plus nier l’impact du changement climatique sur notre quotidien.