Le 2 mars, Israël avait annoncé un blocus total de l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, invoquant des raisons de sécurité. Plus de deux mois après cette décision, la situation humanitaire est qualifiée d’explosive par plusieurs ONG.
Dans un communiqué publié le 21 mai, Médecins sans Frontières déclare que « l’aide autorisée dans la bande de Gaza n’est qu’un écran de fumée alors que le siège se poursuit ». L’ONG estime que les volumes actuellement admis – environ 100 camions d’aide par jour contre 500 avant octobre 2023 – sont « ridiculement insuffisants » et n’ont pour but que « d’éviter l’accusation d’affamer les habitants de Gaza, tout en permettant à peine leur survie ».
« Plus que le manque de nourriture, d’eau potable ou de médicaments, plus que le danger permanent, je m’efforce de faire subsister l’espérance », confie pour sa part le père Gabriel Romanelli dans un […]