Serait-ce un retour au monde d’avant ? Lundi 9 janvier, l’Arabie saoudite a annoncé qu’elle n’imposerait pas de limites quant au nombre de pèlerins cette année au Hajj, prévu en juin prochain. Et ce, après trois années de restriction à cause de la pandémie de Covid-19, souligne La Croix. “Le nombre de pèlerins reviendra à ce qu’il était avant la pandémie, sans aucune limite d’âge”, a précisé le ministre du Hajj, Toufic al Rabiha, pendant une conférence de presse à Riyad.
Pour rappel, l’an passé, un tirage au sort avait eu lieu pour permettre à 900 000 fidèles, dont 780 000 étrangers, d’être accueillis à La Mecque, le premier lieu saint de l’islam. Il fallait être âgé de moins de 65 ans, vacciné et présenter un test PCR négatif.
Et l’année précédente, seuls 60 000 résidents du royaume avaient été autorisés à faire ce grand pèlerinage annuel. L’année de la pandémie, en 2020, leur nombre était d’à peine un millier. Un fossé, comparé aux 2,5 millions de musulmans du monde entier qui avaient fait le déplacement en 2019. Comme le rappelle France Info, le Hajj est l’un des cinq piliers de l’islam qui doit être accompli par tout musulman qui en a les moyens, au moins une fois au cours de sa vie.