Dans un rapport publié mercredi 17 juillet, Human Rights Watch révèle que le Hamas n’est pas le seul groupe armé à être intervenu le 7 octobre lors des attaques survenues en Israël. Si le Hamas est celui qui a coordonné les attaques, au moins quatre autres groupes armés ont participé aux exactions. Il s’agit du Jihad islamique, du Front démocratique pour la libération de la Palestine, du Front populaire pour la libération de la Palestine ou encore des Brigades des martyrs d’Al Aqsa, révèle franceinfo. Pour établir ces faits, Human Rights Watch a enquêté sur le terrain durant de nombreux mois, dans 26 kibboutz et deux villes israéliennes attaqués le 7 octobre. Au total, 230 témoins, dont 94 victimes directes, ont été entendus.

Plusieurs vidéos de caméras de surveillance, embarquées sur des voitures ou filmées par les assaillants eux-mêmes durant les attaques, ont aussi été vérifiées. Dans son rapport, Human Rights Watch dénonce également les "crimes de guerre" perpétrés durant les attaques en Israël. Sont dénoncés "des exécutions sommaires, des prises d’otages et d’autres crimes de guerre, ainsi que des crimes contre l’humanité tels que des meurtres et des emprisonnements injustifiés".

Des violations du droit de la guerre

L’ONG internationale demande aux "gouvernements exerçant une influence sur les groupes armés" de "faire pression pour que les otages civils, dont la détention constitue un crime de guerre toujours en cours, soient libérés d’urgence". Human Rights Watch a indiqué que des civils israëliens s’étaient fait tirer dessus sur plusieurs lieux d’attaque alors qu’ils essayaient de fuir, rappelant que 815 des 1 195 personnes tuées le 7 octobre étaient des civils.

Par ailleurs, plusieurs violations du droit de la guerre, commises par les groupes armés, ont été recensées. Parmi elles, les attaques de civils, les meurtres de personnes détenues, des traitements cruels et inhumains, des crimes impliquant des violences sexuelles et sexistes et la prise d’otages. "Human Rights Watch a conclu que le meurtre planifié de civils et la prise d’otages constituaient des crimes contre l’humanité", a conclu l’organisation non gouvernementale qui demande une enquête plus approfondie sur d’autres potentiels crimes contre l’humanité.

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