Les temples sont souvent des passoires thermiques. Et dans beaucoup, les chocs thermiques doivent être évités afin de préserver le mobilier ancien ou les orgues. «Mais les gens sont prêts à faire un effort pour garder leur veste», relativise le diacre Daniel Chèvre, ambassadeur EcoEglise auprès des Eglises réformées francophones Berne-Jura-Soleure. Et pour les Genevois qui auraient oublié de s’habiller chaudement, la newsletter de l’Eglise protestante de Genève (EPG) nous apprend qu’un total de 480 couvertures siglées «EPG» ont été achetées, par neuf paroisses, en octobre dernier.
Un recours aux doudounes qui ne date d’ailleurs pas de cet hiver, mais qui prend un sens particulier avec les appels aux économies lancés l’automne passé et relayés par les Eglises dans les paroisses. L’Eglise réformée vaudoise a ainsi invité les communautés locales à ne pas «chauffer dans le désert».
Nombre de lieux de culte sont par ailleurs privés de cérémonies durant toute la saison froide, pour privilégier soit une salle paroissiale ou communale plus facile à chauffer, soit les temples mieux isolés de la région. Ainsi, le Lab, la communauté de jeunes adultes de l’EPG, a choisi de déserter son temple de Plainpalais pour célébrer dans des édifices de paroisses […]