Mardi 18 mars, les habitants de la bande de Gaza se sont réveillés dans la peur et l’incompréhension après une nuit passée sous les bombardements massifs de l’armée israélienne. Deux mois après la signature d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le premier camp a choisi de passer à l’action. Le bilan des frappes fait état de plus de 400 morts selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza.
Mardi soir, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou s’est exprimé sur cette offensive de Tsahal. Il a affirmé que les frappes aériennes ne sont « que le début » d’une plus grande escalade à venir, rapporte France info avec l’AFP. Il a également déclaré que l’assaut n’était pas lié à des « considérations politiques » intérieures, mettant de côté les tensions au sein du gouvernement après les renvois successifs du ministre de la Défense israélien en novembre, puis du chef d’état-major, en janvier, et enfin du directeur des services secrets dimanche 16 mars, rappelle Le Figaro.
Une fin de la trêve qui semble actée pour Israël
Lors de son allocution, Benyamin Nétanyahou a également souligné que les négociations sur la libération des 134 otages israéliens encore retenus par le Hamas « ne se dérouleront que sous le feu », précise France info. En réaction, le Forum des familles d’otages juge les propos insuffisants, c’est « de la poudre aux yeux. La pression militaire ne va pas les ramener, nous le savons d’expérience », a confié Yaïr Horn, libéré durant la seconde trêve entrée en vigueur le 19 janvier.
À Gaza, l’intensité des frappes n’a pas eu le temps d’être endurée que de nouveaux bombardements israéliens ont touché l’enclave palestinienne la nuit suivante, d’après BFMTV. Pour l’heure, la Défense civile palestinienne a enregistré la mort de 13 personnes. De son côté, le Hamas appelle à un retour à la table des négociations. En revanche, du côté israélien, l’issue d’une trêve semble entérinée, du moins tant que la libération des derniers otages n’aura pas eu lieu. Après seulement deux mois de ‘paix’, la guerre au Proche-Orient est sur le point de reprendre…