L’aumônier en prison rencontre une personne qui est là de par ses actes définis par la Justice, mais, avant tout, il rencontre une personne qui a un nom qui n’est pas celui de ses actes. Faisons la part des choses en rendant à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu (Marc 12.17, Matthieu 22.21, Luc 20.25).

Une autre parole est possible

L’aumônier apporte une parole différente de celles des acteurs de la Justice et de l’administration pénitentiaire dans ce moment dur de détention qui comporte le choc carcéral, la réalité des actes, la condamnation, la rupture avec la famille, la honte, la promiscuité avec des inconnus, la soumission aux lois de la détention et tant d’autres souffrances. Une parole libre, gratuite et fraternelle qui parle d’accompagnement, d’encouragement, d’apaisement, de réflexion […]