À six jours de la cérémonie d’ouverture des JO 2024, le ministre de l’Intérieur a affirmé qu’“aucune menace caractérisée” ne pesait sur les Jeux olympiques. Le même jour, aux États-Unis, Donald Trump tenait son premier meeting de campagne après avoir échappé à une tentative d’assassinat. En France, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 juillet, la gauche a obtenu la majorité absolue des sièges au Bureau de l’Assemblée nationale. Plus tôt, la Cour internationale de justice a estimé que l’occupation des territoires palestiniens par Israël depuis 1967 est “illégale”. Lundi 15 juillet, François Ruffin, Alexis Corbière, Clémentine Autain, Danielle Simonnet et Hendrik Davi, les anciens frondeurs de LFI ont rejoint le groupe écologiste à l’Assemblée.

Cérémonie d’ouverture des JO 2024

Dans un entretien au Journal du Dimanche ce samedi 20 juillet, le ministre démissionnaire de l’Intérieur a assuré qu' »aucune menace caractérisée » ne pèse sur les Jeux olympiques. “Je vous confirme que la cérémonie (d’ouverture le 26 juillet, NDLR) se déroulera dans le format annoncé par le président de la République. Outre le débit du fleuve et le faible risque d’intempéries”, a précisé Gérald Darmanin. Quelque 326 000 spectateurs devraient assister aux festivités du 26 juillet. Ils seront répartis de la sorte : quelque 104 000 places payantes sur les quais bas, 222 000 places gratuites sur les quais hauts.

Donald Trump a repris les meetings

Samedi 20 juillet, soit sept jours après la fusillade qui a fait un mort et l’a blessé lors de son meeting de Butler, en Pennsylvanie, Donald Trump a donné un nouveau meeting dans une enceinte fermée du Michigan, devant 12 000 supporters. Le Parisien rapporte que le candidat républicain à la Maison Blanche bénéficiait d’une protection policière bien plus importante qu’à l’accoutumée. Il portait encore un discret pansement sur l’oreille quand il est apparu, pour la première fois en campagne, avec son colistier, le sénateur J.D. Vance.

La gauche majoritaire au Bureau de l’Assemblée

Ça a été une surprise : dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 juillet, la gauche a remporté la majorité absolue des sièges au Bureau de l’Assemblée nationale, sa plus haute instance exécutive. Six vice-présidents, trois questeurs et 12 secrétaires composent cette institution, dotée de pouvoirs importants sur le fonctionnement de la chambre basse. Le Bureau est présidé par Yaël Braun-Pivet, réélue présidente de l’Assemblée nationale, et compte au total 22 membres. Avec 12 représentants, le Nouveau Front populaire dispose donc seul d’une majorité absolue, le reste des sièges revenant aux groupes du camp présidentiel (cinq), à la Droite républicaine (trois), et aux indépendants de Liot (deux), précise BFMTV.

Une occupation « illégale » des territoires palestiniens

Dans un avis non contraignant, la Cour internationale de justice (CIJ) a estimé vendredi 19 juillet que l’occupation par l’État hébreu des territoires palestiniens depuis 1967 était « illégale ». La plus haute institution de l’ONU ajoute que cette occupation doit cesser « le plus rapidement possible », rapporte Le Monde. Le 31 décembre 2022, l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution demandant à la CIJ un « avis consultatif » sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et des pratiques d’Israël dans les territoires palestiniens occupés, y compris à Jérusalem-Est ». Une cinquantaine d’États ont témoigné dans ce dossier. Une première.

Les frondeurs LFI rejoignent les Verts

Clémentine Autain, Danielle Simonnet, Alexis Corbière, Hendrik Davi et François Ruffin, en rupture de ban avec Jean-Luc Mélenchon, ont rejoint le groupe des Verts à l’Assemblée nationale, a relaté L’Opinion, lundi 15 juillet. Avec leur arrivée, le groupe parlementaire des Écologistes, qui comprenait déjà six députés du microparti Génération.s, proche de LFI, est passé à 33 députés.