« Il faut écrire à votre député. » Le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine a montré les signes d’un tressaillement vendredi dernier. L’organisme combat l’idée d’une loi légalisant l’aide active à mourir depuis les balbutiements du projet. Récemment, un nouvel élément est venu souffler sur des braises déjà brûlantes : la possibilité de punir légalement une personne qui s’opposerait à la demande d’un tiers de mettre fin à ses jours. « En voulant créer un ‘délit d’entrave à l’aide active à mourir’ sanctionné d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende, la loi changera les justes en coupables », s’insurge le Comité. Il invite chacun, modèle et présentation à l’appui, à envoyer un mail au député de son département pour exprimer son désaccord.
Un marathon législatif
Les débats à l’Assemblée nationale sur la nouvelle mouture du projet de loi, ouverts depuis le lundi 27 mai, devraient encore durer une semaine. L’inscription de l’aide active […]