Comment vulgariser des idées en s’adaptant au langage d’aujourd’hui? Pour Labor et Fides, et l’édition protestante en général, l’enjeu est «énorme, immense», reconnaît Gabriel de Montmollin, toujours au conseil d’administration de la maison qu’il a dirigée, et à la tête du Musée international de la Réforme. «Le vrai défi, c’est de créer une relation avec un lectorat qui a moins de 40 ans. Il faut des modalités qui répondent à leurs habitudes culturelles.» Les sommes de 800 pages n’ont pas la cote. Et le niveau de culture religieuse est en chute libre, constate Eric Caboussat, responsable des éditions Cabédita (Bière, VD).
Le marché en soi ne se porte pas trop mal: Olivétan, à Lyon, a réalisé une hausse de ses ventes de 25% en 2021. L’Office protestant d’édition (OPEC), basé à Tramelan, a réalisé l’an dernier son meilleur chiffre […]