La semaine dernière, l’actualité politique a été marquée par la convocation de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe devant la Cour de justice de la République. L’Assemblée nationale a adopté, mardi 11 octobre, le projet de loi amorçant une nouvelle réforme de l’assurance chômage en première lecture. Le lendemain, le Conseil des ministres a autorisé l’exécutif à actionner l’article 49.3 de la Constitution pour l’adoption du budget. Le 14 octobre, les Verts ont saisi la justice au lendemain de la publication d’un article de Mediapart épinglant Laurent Wauquiez, le président de la Région, qui aurait organisé un diner à 100 000 euros sur le dos des contribuables. Dimanche 16 octobre, Emmanuel Macron a annoncé une hausse du bonus écologique à 7000 euros pour la moitié des ménages ls plus modestes qui s’achètent une voiture électrique.
Édouard Philippe devant la CJR
L’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn avait été convoqué devant la Cour de justice de la République (CJR). C’est désormais au tour de l’ancien Premier ministre Édouard Philippe de l’être, note 20 minutes. Cette convocation s’inscrit en vue d’une éventuelle mise en examen dans le cadre de l’enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19. Édouard Philippe sera entendu par les trois magistrats de la commission d’instruction de la CJR sur les infractions de mise en danger de la vie d’autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre. Dans une interview au Parisien, l’ancien Premier ministre “conteste vigoureusement les incriminations qui (lui) sont reprochées.”
Assurance chômage : l’Assemblée nationale adopte le projet de loi
Mardi 11 octobre, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi qui amorce une nouvelle réforme de l’assurance chômage. Un projet de loi notamment soutenu par les députés LR mais vivement critiqué par la gauche et le RN, indique La Croix. Ainsi, le vote de ces “mesures d’urgence” en vue du “plein emploi” a été acquis par 303 voix contre 249, ainsi que 11 abstentions. D’autre part, le texte sera examiné par le Sénat dès le 25 octobre.
Budget : le Conseil des ministres autorise l’exécutif à utiliser le 49.3
Mercredi 12 octobre, le conseil des ministres était réuni et a autorisé le gouvernement à actionner l’article 49.3 de la Constitution pour l’adoption du budget “si la situation devait exiger qu’on y ait recours”, a précisé le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Pour rappel, souligne l’Obs, l’article 49.3 de la Constitution prévoit la possibilité pour l’exécutif de faire adopter une loi au Parlement sans le faire voter.
Affaire Wauquiez : les écologistes d’Auvergne-Rhône-Alpes saisissent la justice
Laurent Wauquiez est dans la tourmente : le groupe écologiste d’Auvergne-Rhône-Alpes demande des comptes au président LR de la région. Le 14 octobre, les Verts ont en effet alerté la Chambre régionale des comptes et ont par ailleurs préparé un signalement auprès du “procureur compétent” dans le but que “soit levé tout soupçon de détournement de fonds publics et de prise illégale d’intérêt”, rapporte 20 minutes. Cela fait suite à un article publié la veille par Mediapart qui fait part d’un diner organisé l’été dernier par Laurent Wauquiez et qui aurait coûté 100 000 euros et qui aurait, selon le site d’information, été financé sur le dos des contribuables.
Automobile : Macron annonce une hausse du bonus écologique à 7000 euros
De 6000 à 7000 euros : c’est la hausse du bonus destiné à la moitié des ménages les plus modestes qui s’achètent une voiture électrique, a annoncé Emmanuel Macron dans une interview au journal Les Échos publiée le 16 octobre. “Parce que nous voulons rendre la voiture électrique accessible à tous, nous allons même porter le bonus écologique de 6000 à 7000 euros pour la moitié des ménages, les plus modestes”, a précisé le chef de l’État qui doit se rendre, lundi 17 octobre, à l’ouverture du Mondial de l’Auto à Paris. “Je défends fortement une préférence européenne sur ce volet et un soutien fort à la filière automobile. Il faut l’assumer et cela doit advenir le plus vite possible”, a ajouté le président de la République.