Le chemin a été semé d’embûches. Appelé à devenir secrétaire général de l’Union des Églises baptistes francophones du Canada (UÉBFC), Raphaël Anzenberger a dû patienter quelques semaines aux Etats-Unis avec sa famille. Bloqué en raison d’un problème de visa, il a reçu le précieux sésame mercredi 5 octobre. Néanmoins, son travail a commencé depuis le 1er septembre. En télétravail forcé, le secrétaire général de l’Union est désormais impatient de rentrer au Canada.

Quelle a été votre première réaction en recevant le visa?

C’est un soulagement énorme. Les délais de la (nouvelle) procédure vont jusqu’à trois mois, donc on était prêt à rester là (aux Etats-Unis) jusqu’à la Toussaint. Durant toute cette période d’attente, la plus grosse difficulté était la scolarisation des enfants. Ils étaient censés démarrer le 25 août au lycée de Montréal. Cela fait donc six semaines où ils ne sont pas à l’école, malgré une tentative d’inscription au CNED (Centre national d’enseignement à distance) pour la période transitoire.

Avez-vous eu des moments de doutes sur votre appel à servir là-bas?

Non, il n’y a jamais eu de doute, puisqu’en fait on sait que le dossier d’Eric Waechter (directeur administratif de la Faculté de théologie évangélique de Montréal) a été accepté. On savait donc que […]