Sa victoire était attendue, elle s’est confirmée dimanche 28 mai. Fort de 52,14% des suffrages, Recep Tayyip Erdogan conserve la présidence de la Turquie durant cinq ans. Malgré un vent de contestation, son principal opposant, Kemal Kiliçdaroglu, n’a pas réussi à renverser le leader turc, au pouvoir depuis 2003. «Ce qui me rend vraiment triste, ce sont les jours difficiles qui s’annoncent pour notre pays », s’inquiète le chef du Parti républicain du peuple.

Toutefois, le président a fait des promesses sociales durant la campagne. Il s’est engagé à lutter contre l’inflation, en augmentant les salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités. «Il a annoncé un certain nombre d’orientations pour répondre aux défis mais dans une volonté de continuité», analyse Nicolas Monceau, spécialiste de la Turquie, auprès du Huffington Post.

Sur le plan religieux, cela ne devrait pas tellement changer non plus. Minoritaires, les chrétiens […]