À l’heure où nous écrivons ces lignes, les résultats des élections de mi-mandat aux États-Unis ne sont que partiels. Qui prendra le contrôle des deux chambres du Congrès américain ? Mardi 8 novembre, les électeurs américains étaient appelés aux urnes, notamment pour renouveler une grande partie de leurs représentants au Congrès. 

Bien souvent, ces midterms constituent un vote sanction pour le président en fonction. Ici, en l’occurrence, Joe Biden est issu du camp démocrate. Un avantage des républicains à la Chambre des représentants était donc attendu. Comme l’indique France Info, qui se base sur les résultats connus donnés par l’agence américaine Associated Press, les républicains disposent d’une légère avance à la chambre basse, avec 199 sièges, contre 172 pour les démocrates. Pas de marée rouge, couleur des républicains, ni de “vague géante” conservatrice, martelée par Donald Trump, pour qui ces midterms pourraient servir de tremplin à une probable candidature à la présidentielle de 2024.

Pays ultra polarisé

Concernant la chambre haute du Sénat, dont plus d’un tiers des sièges seront renouvelés à l’issue de ces élections de mi-mandat (les mandats des sénateurs durent six ans), ce sont les démocrates qui possèdent une légère avance, avec 48 sièges, contre 47 sièges pour les républicains, d’après les résultats connus. France Info note par ailleurs que avant ces midterms, les démocrates disposaient d’une fine majorité, avec 50 sièges (comprenant deux indépendants) ainsi que la voix de la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris. 

En outre, les Américains étaient appelés à élire 36 gouverneurs et, selon les premiers résultats, indique France Info, 16 candidats républicains et 14 démocrates ont été élus. Les démocrates conservent par exemple le siège très disputé de gouverneur de l’État de New York. Autre victoire symbolique pour les démocrates : dans le Massachusetts, Maura Healey sera la première femme ouvertement lesbienne à la tête d’un État. 

Ces midterms s’inscrivent dans un contexte où le pays est ultra polarisé. Avec, d’un côté, les démocrates, rangés derrière le camp Biden, qui ont fait campagne sur la protection du droit à l’avortement et l’interdiction des fusils d’assaut notamment. Et de l’autre, les républicains qui, indique Le Parisien, ont eu pour thèmes phares la lutte contre l’inflation, l’immigration ou la criminalité.