Le débat sur la fin de vie entre dans une phase décisive à l’Assemblée nationale. Mercredi, les députés ont adopté les modalités encadrant la demande d’une aide à mourir, dans le cadre de l’examen du projet de loi très débattu. Le lendemain, le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) a publié un communiqué de presse accompagné d’une lettre adressée à des parlementaires. Une action menée « en parallèle », précise le CNEF, du travail de ses services juridiques et pastoraux, qui ont également transmis des propositions d’évolution de la loi à certains élus.

« Alors que le gouvernement français envisage de légaliser l’aide active à mourir, c’est-à-dire le suicide assisté et l’euthanasie, nous, protestants évangéliques, affirmons que cette voie menace la dignité des plus vulnérables », écrivent les protestants évangéliques dans cette lettre.

Une « pente délétère » illustrée par les expériences étrangères

Le CNEF alerte sur les risques de dérives, en s’appuyant sur l’observation des législations en vigueur dans d’autres pays : « L’observation des législations des pays étrangers (Belgique, Pays-Bas, Canada, notamment) qui ont ouvert l’option de l’aide active à mourir nous ôte l’illusion […]