Pour exprimer notre inquiétude, nous avons envoyé le courrier ci-joint à chaque parlementaire. En parallèle, le Service juridique et le Service pastoral auprès des parlementaires ont transmis des propositions d’évolution de la loi à des parlementaires intéressés par le sujet.

Par cette démarche, nous souhaitons les alerter, encourager le renforcement des soins palliatifs, et appeler à une législation protectrice qui assure que la dignité de chaque être humain sera préservée jusqu’à la fin de sa vie. Nous demandons à chaque parlementaire d’agir pour une société humaine qui soigne, accompagne, protège et honore la vie, en leur rappelant que que chaque être humain, créé à l’image de Dieu, possède une dignité inestimable, quelles que soient ses limites ou faiblesses.

Par ce dialogue avec les parlementaires, nous restons dans la continuité de nos communiqués précédents sur la fin de vie (2023 et 2024). Nous vous encourageons à persévérer dans la prière pour notre pays, ainsi que pour les sénateurs et les députés qui discutent et votent ce texte.

Lettre envoyée aux parlementaires français le 22 mai 2025

Madame, Monsieur,

Alors que le gouvernement français envisage de légaliser l’aide active à mourir, c’est-à-dire le suicide assisté et l’euthanasie, nous, protestants évangéliques, affirmons que cette voie menace la dignité des plus vulnérables.

Le 3 mai 2024, le Conseil national des évangéliques de France (CNEF) alertait au sujet du projet de loi sur la fin de vie, discernant une brèche qui ouvre des perspectives incontrôlables. L’observation des législations des pays étrangers (Belgique, Pays-Bas, Canada, notamment) qui ont ouvert l’option de l’aide active à mourir nous ôte l’illusion de penser pouvoir fixer de manière stable les conditions d’accès à […]