Ils se réunissent pour la première fois. Ce vendredi 9 décembre, à 14 heures, au palais d’Iéna, siège du Conseil économique, social et environnemental (Cese), chargé d’organiser l’évènement, les 173 citoyennes et citoyens tirés au sort pour la convention sur la vie seront rassemblés, écrit La Croix. “Le cadre de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations individuelles rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ?”. C’est à cette question clé que la convention citoyenne tentera de répondre, “en réunissant toutes les conditions de l’organisation d’un débat approfondi et serein sur un sujet complexe touchant à la fois l’intime et le collectif”, indique le site de le Cese.
Appropriation, délibération puis restitution
Pour rappel, le président de la République Emmanuel Macron avait annoncé cette convention le 13 septembre dernier. Et, selon les informations de La Croix, il ne devrait pas être présent : c’est Élisabeth Borne, la Première ministre, qui assistera à la séance inaugurale. D’après le quotidien, cette convention sur la fin de vie doit se dérouler en trois phases sur neuf sessions de trois jours, lesquelles seront échelonnées jusqu’au 19 mars 2023. “La première phase, de rencontre et d’appropriation de la mission, occupera les deux sessions de décembre, du 9 au 11 et du 16 au 18”, explique à La Croix Claire Thoury, présidente du comité de gouvernance, groupe des associations du Cese.
Les citoyennes et citoyens tirés au sort pour cette convention disposeront par ailleurs d’un kit d’information concocté par le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV), organisme public sous l’autorité du ministère de la Santé. Soit une centaine de pages qui comprendra douze parcours de patients pour permettre de se familiariser avec les législations existantes, précise Giovanna Marsico, directrice du CNSPFV. “L’ensemble doit fournir un socle documentaire le plus objectif et le plus neutre possible qui servira de fil rouge à l’animation des groupes de travail”, dit-elle à La Croix. Ensuite, viendra le temps de la délibération, prévue en janvier et février 2023, puis celui de la restitution des travaux en mars prochain. À noter que tout citoyen, après s’être inscrit auprès du Cese et dans la limite des places disponibles, pourra assister à cette convention.