Dès le mois de mars, les autorités gouvernementales ont fermé les frontières, transports, ateliers, lieux de culte, écoles. Au départ, certains ne croyaient pas à l’existence de ce mal, mais le message de l’Église méthodiste protestante du Bénin a été clair : le coronavirus n’est pas un mythe, mais une réalité qu’il ne faut ni dramatiser ni spiritualiser. Pour certains courants religieux, le virus est de Satan ou envoyé par Dieu pour opérer la fin des temps ou la fin du monde.  Pour l’Église, il faut prier, mais aussi observer les mesures sanitaires, notre survie en dépend.

Les conséquences de cette situation sont innombrables. Au Bénin, le secteur informel occupe la grande majorité des populations. Le ralentissement des activités a provoqué la faim, le stress, des maladies, la pauvreté, le banditisme, le chômage…

Les cultes, chorales, réunions, fêtes ont été suspendus. Les célébrations ont eu lieu en famille ou via les réseaux sociaux. Malgré la reprise des activités, beaucoup préfèrent suivre les cultes à distance. En conséquence, la communion fraternelle a été fragilisée, les contributions matérielles et financières ont drastiquement chuté. De nos jours, il existe des […]