En 2001, Lytta Basset vit une cassure magistrale avec le suicide de son fils Samuel, âgé de 24 ans. De cette terrible épreuve surgit cinq ans plus tard Ce lien qui ne meurt jamais (2007, Albin Michel), rédigé sur la base d’un journal intime tenu durant son deuil. Ouvrage qui rencontre un grand écho et décuple les demandes de conférences de celle qui enseigne alors la théologie pratique à l’Université de Lausanne, puis de Neuchâtel
Avant ce drame, les questions existentielles passionnaient déjà Lytta Basset. Aujourd’hui à la retraite, elle a d’abord fait des études de philosophie. Les textes bibliques l’intéresseront plus tard. Son stage pastoral dans la paroisse de Champel suscitera chez elle un véritable coup de foudre pour le ministère. En cette froide matinée de février, celle qui a exercé le pastorat durant dix-sept ans à Genève nous reçoit dans sa maison de Préverenges (VD). L’entretien tourne évidemment autour de la mort, question toujours taboue aujourd’hui. «Il n’y a qu’à penser à […]