Ce week-end, l’actualité a été marquée par la guerre en Ukraine qui se poursuit : dimanche 2 octobre, le pape François a “supplié” Vladimir Poutine d’arrêter “la spirale de violence”. La ville de Lyman, dans la région de Donetsk, a été reprise par les forces ukrainiennes. Le même jour, des milliers de manifestants ont défilé à Paris en soutien aux contestataires iraniens qui battent le pavé depuis la mort de la jeune Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs. À Lille et à Strasbourg, aucun match de la Coupe du monde de football ne sera diffusé sur grand écran. Au Brésil, le premier tour de la présidentielle a donné un petit avantage au président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, devançant le président sortant Jair Bolsonaro : un deuxième tour aura lieu le 30 octobre.
Guerre en Ukraine : le pape “supplie” Poutine d’arrêter “la spirale de violence”
“Je déplore profondément la grave situation qui s’est créée ces derniers jours (…) Elle augmente le risque d’escalade nucléaire, au point de faire craindre des conséquences incontrôlables et catastrophiques au niveau mondial”, a déploré le souverain pontife, dimanche 2 octobre, avant sa prière de l’Angélus place Saint-Pierre. Une déclaration en référence aux annexions de territoires ukrainiens par Moscou. Surtout, le Pape François a “supplié” le président russe Vladimir Poutine de mettre fin à la “spirale de violence” en Ukraine. C’est la première fois, note France Info, qu’il désigne directement le maître du Kremlin depuis le début de l’invasion russe, le 24 février dernier.
Guerre en Ukraine : reprise de la ville de Lyman par les forces ukrainiennes
“Lyman est totalement débarrassé (de l’armée russe). Merci à nos militaires”, a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, cité par Le Point, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, dimanche 2 octobre. La veille, les soldats ukrainiens étaient entrés dans cette ville stratégique de la région de Donetsk, dont l’annexion par Moscou, vendredi 30 septembre, a fermement été condamnée par l’Ukraine et les Occidentaux. Par ailleurs, la Cour constitutionnelle russe a jugé légaux les traités d’annexion des territoires ukrainiens signés par le président russe Vladimir Poutine.
Iran : en soutien aux Iraniens, des milliers de manifestants à Paris
“Mort à la République islamique”, “Mort au dictateur” et “Femme. Vie. Liberté”, pouvait-on entendre dans les rangs, selon Le Figaro. Dimanche 2 octobre, des milliers de personnes ont défilé à Paris pour condamner la répression en Iran des manifestations déclenchées par la mort de la jeune Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs. Pour rappel, cette jeune Kurde iranienne, âgée de 22 ans, est décédée le 16 septembre, trois jours après son arrestation pour infraction au code vestimentaire — la République islamique oblige, entre autres, les femmes à porter le voile.
Coupe du Monde 2022 : à Lille et à Strasbourg, aucun match diffusé sur grand écran
“À l’unanimité, le conseil municipal de Lille a voté ce soir une déclaration désapprouvant la tenue de la Coupe du monde de football au Qatar, qui est un non-sens au regard des droits humains, de l’environnement et du sport. Nous ne diffuserons aucun match sur écran géant”, a tweeté, samedi 1er octobre, Martine Aubry, la maire de Lille. Alors que le Mondial de foot au Qatar débutera dans moins de deux mois (du 20 novembre au 18 décembre prochain), des voix s’élèvent en France, constate So Foot. Un peu plus tôt, la maire de Strasbourg avait également indiqué que la ville ne diffuserait aucun match de la Coupe du monde sur écran géant. “Il est impossible pour nous de ne pas entendre les nombreuses alertes des ONG qui dénoncent les abus et l’exploitation des travailleurs immigrés. Des milliers de travailleurs étrangers sont morts sur les chantiers, c’est insupportable”, avait déploré Jeanne Barseghian, interrogée par 20 Minutes.
Présidentielle au Brésil : Lula en tête, mais un second tour prévu le 30 octobre
Dimanche 2 octobre, les Brésiliens étaient appelés aux urnes. Comme l’indique France Info, citant des résultats quasi-définitifs, l’ex-président de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, est arrivé en tête au premier tour, devançant le président sortant Jair Bolsonaro de cinq points et obtenant ainsi 48,4% des suffrages (contre 43,2% pour le président d’extrême droite). Mais puisqu’aucun des deux prétendants n’a obtenu de majorité absolue, les deux hommes seront départagés lors d’un second tour qui s’annonce serré et qui aura lieu le 30 octobre prochain.