Le parquet de Draguignan a décidé d’ouvrir une enquête sur la gestion de la ville de Fréjus, sous fond de soupçons d’atteinte à la probité. En Argentine, l’ultralibéral Javier Milei a prêté serment trois semaines après son élection, devenant officiellement le douzième président du pays. La ministre des Solidarités et des Familles a confirmé que “les parents défaillants” pourraient aussi être soumis à des travaux d’intérêts généraux. Le budget de la Sécurité sociale a été définitivement adopté par le Parlement à la suite d’un parcours législatif compliqué tandis que l’opposition s’est exprimée concernant le projet de loi immigration porté par le gouvernement.
La ville de Fréjus visée par une enquête pour soupçons d’atteinte à la probité
Le procureur de la République de Draguignan a ouvert une enquête publique sur la mairie de Fréjus. Cette annonce fait suite aux nombreuses révélations de la journaliste de l’Obs Camille Vigogne dans son livre Les Rapaces. Selon l’Obs, qui a révélé l’information, l’enquête porterait sur des soupçons “d’attributions de marchés publics irrégulières”, de “prises illégales d’intérêts” et de “favoritisme”. Paru le 2 novembre, le livre met en lumière une série d’irrégularités qui aurait eu lieu sous la mairie dirigée par David Rachline, qui a été élu à la tête de Fréjus en 2014. L’auteure détaille entre autres un système d’entente sous fond de corruption impliquant David Rachline ainsi qu’un homme d’affaires local. Dans un communiqué, l’élu a dénoncé “les fantasmes et les fausses accusations » en assurant : “Je n’ai jamais reçu aucune enveloppe de quiconque.”
En Argentine, Javier Milei investi président promet “une nouvelle ère”
Trois semaines après sa victoire, l’ultra-libéral Javier Milei a été investi président ce dimanche et a prêté serment. Douzième président de l’Argentine depuis le retour de la démocratie il y a 40 ans, l’homme politique a prêté serment au Parlement “au nom de Dieu, de la Patrie et sur les Saints Evangiles », jurant d’honorer avec « loyauté et patriotisme » la charge de président. Il a ensuite prononcé son premier discours de président en promettant notamment “une nouvelle ère” en dépit du “pire héritage” laissé à son gouvernement. Il a ensuite précisé comme l’explique BFMTV : “Il n’y pas d’alternative à un ajustement, il n’y a pas d’alternative à un choc » en matière budgétaire, car « il n’y pas d’argent ! », en mettant en garde que “les choses vont empirer à court terme”.
Des travaux d’intérêts généraux pour les “parents défaillants”
Dans un entretien accordé à la Tribune, Aurore Bergé a confirmé la mise en place future de mesures contre les “parents défaillants”, mis en cause lors des émeutes de l’été dernier suite à la mort de Nahel. Fin octobre, Elisabeth Borne avait annoncé certaines mesures juridiques qui seraient prises contre les parents au manque d’autorité évident. Dans ce cadre, Aurore Bergé est chargée d’un plan parentalité qu’elle a détaillé. Elle a aussi annoncé la mise en place d’une commission scientifique coprésidée par le pédopsychiatre Serge Hefez et l’auteure de Sauvons nos enfants Hélène Roques. Durant six mois, cette commission aura pour but de “faire des propositions concrètes”, “destinées à relever les défis de la parentalité d’aujourd’hui”.
Le budget de la Sécurité sociale enfin adopté
Après de nombreux recours au 49.3, le budget de la Sécurité sociale a enfin été adopté lundi via le rejet d’une ultime motion de censure à l’Assemblée Nationale, qui faisait suite à la vingtième utilisation par Elisabeth Borne au 49.3. Le texte a ainsi été adopté définitivement sans vote. L’opposition a dénoncé un “passage en force sur un texte qui détricote la Sécurité sociale et brutalise notre hôpital public et ses soignants”, comme le précise 20 minutes. Le déficit de la Sécurité sociale atteindrait 10,5 milliards toutes branches confondues en 2024, contre 8,7 milliards d’euros en 2023 selon les dernières estimations du gouvernement.
L’opposition réfute la loi immigration
Les députés LR se sont exprimés la semaine dernière au sein de l’hémicycle concernant leur rejet du projet de loi immigration porté par le gouvernement. Ils ont notamment pris position sur la renégociation de l’accord franco-algérien, qu’ils jugent trop “obsolète” car trop permissif envers les Algériens en matière d’immigration, comme le souligne Le Point. Le Parti socialiste a également exposé sa vision du texte du gouvernement dans un meeting organisé à Saint-Ouen. Le parti de gauche considérant que le projet de loi “stigmatise les étrangers”.