Patrick George Zaki, défenseur des droits des chrétiens égyptiens, avait été condamné le 18 juillet dernier à trois ans de prison pour « diffusion de fausses nouvelles à l’intérieur et à l’extérieur de l’Égypte ». Mais le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, l’a gracié le lendemain.
Patrick George Zaki est étudiant et chercheur à l’Initiative égyptienne pour les droits de la personne. Il avait été arrêté suite à la publication en juillet 2019 d’un article sur la vie quotidienne des Coptes en Egypte.
Alors qu’il se trouvait en Egypte dans le cadre du programme Erasmus pendant ses études, il a été arrêté le 7 février 2020 par des agents de l’immigration de l’aéroport du Caire.
Amnesty International dénonçait alors des actes de torture. « Durant l’interrogatoire, il a été frappé dans le ventre et le dos et torturé à l’électricité sur la partie supérieure du corps », affirmait alors le mouvement mondial.
De février 2020 à décembre 2021, le défenseur des droits humains avait alors passé […]