Ce week-end a été marqué par beaucoup d’actualité internationale. De l’autre côté des Alpes, l’extrême droite et le parti post-fasciste Frattelli d’Italia est arrivé en tête des élections législatives du dimanche 25 septembre. En Iran, la répression des manifestations se poursuit : plusieurs dizaines de morts sont à déplorer. En Russie, plus de 700 personnes ont été arrêtées par la police, samedi 24 septembre : celles-ci manifestaient contre la mobilisation partielle décrétée plus tôt dans la semaine par le président Vladimir Poutine. D’ailleurs, le maître du Kremlin a aussi signé des amendements dans le but d’alourdir les peines de prison pour les déserteurs ou les soldats qui refuseraient de combattre. Côté français, la Première ministre Élisabeth Borne doit se rendre en octobre en Algérie afin de renforcer les relations bilatérales entre Paris et Alger.
Italie : l’extrême droite arrive en tête des élections législatives
C’est inédit depuis 1945. Dimanche 25 septembre, le parti post-fasciste Fratelli d’Italia est arrivé en tête des élections législatives en Italie. La formation d’extrême droite, dirigée par Giorgia Meloni, a récolté 26,5% des voix, d’après le journal local La Repubblica, qui cite les résultats partiels du ministère de l’Intérieur italien. Ainsi, la coalition de droite — qui comprend également la Ligue (autre parti d’extrême droite de Matteo Salvini, crédité de 8 à 12%) et Forza Italia (parti conservateur de Silvio Berlusconi, 8,2%) — pourrait recueillir au total 43% des voix, précise France Info. “Les Italiens ont envoyé un message clair en faveur d’un gouvernement de droite dirigé par Fratelli d’Italia”, a martelé la dirigeante Giorgia Meloni, qui ambitionne de devenir Première ministre du pays.
Iran : la répression des manifestations se poursuit
Samedi 24 septembre, les autorités iraniennes ont annoncé avoir arrêté 739 personnes, dont 60 femmes, dans le nord du pays, indique Europe 1, qui cite l’agence officielle Tasnim. Elles sont accusées d’avoir participé à des manifestations survenues après la mort d’une jeune femme kurde de 22 ans qui avait été arrêtée, le 13 septembre, à Téhéran, par la police des moeurs pour avoir porté le voile de manière “inappropriée.” Bilan de cette contestation qui grandit dans la République islamique : au moins 35 morts du côté des manifestants. L’ONG Iran Human Rights (qui est basée à Oslo) estime même qu’au moins 50 personnes ont perdu la vie dans la répression de ces manifestations.
Russie : des centaines d’arrestations d’opposants à la mobilisation
Plus de 700 personnes ont été arrêtées par les autorités russes, samedi 24 septembre, souligne TF1, qui cite l’ONG OVD-Info, une organisation spécialisée dans le décompte des arrestations. Précisément, au moins “710 personnes ont déjà été interpellées dans 32 villes” à travers la Russie. Ces manifestants s’opposent à la mobilisation militaire partielle pour combattre en Ukraine : celle-ci avait été décrétée le mercredi 21 septembre par le président russe Vladimir Poutine. Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, le 24 février dernier, plusieurs milliers de personnes, opposées à ce conflit, ont été arrêtées en Russie.
Russie : des peines alourdies pour les déserteurs
Le même jour, soit le samedi 24 septembre, Vladimir Poutine a signé des amendements dans le but d’alourdir les peines de prison pour les déserteurs ou les soldats qui refuseraient de combattre, notent Les Échos. En cette période de mobilisation, où Moscou cherche à recruter le plus de combattants possibles pour se rendre sur le front ukrainien, le maître du Kremlin a également signé une loi facilitant l’accès à la nationalité russe pour les étrangers désireux de s’engager dans l’armée russe. Ainsi, les étrangers rejoignant les forces russes pour une durée d’un an minimum pourront demander la nationalité (en temps normal, il est nécessaire de justifier cinq ans de résidence sur le territoire russe).
Diplomatie : Élisabeth Borne se rendra en Algérie en octobre
Les 9 et 10 octobre. C’est à ces dates qu’est prévue une visite de la Première ministre française Élisabeth Borne en Algérie, indique Le Point, qui cite une déclaration de Matignon du samedi 24 septembre. Objectif : concrétiser avec Aïmene Benabderrahmane, son homologue algérien, le partenariat conclu entre la France et l’Algérie et les relations bilatérales entre les deux pays. Pour rappel, fin août, le président français Emmanuel Macron s’était également rendu dans le pays. Au programme de la visite d’Élisabeth Borne : la jeunesse des deux pays, la transition écologique et les questions économiques, précise Matignon, cité par Le Point.