L’ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva est arrivé en tête (48,4%) du 1er tour de la présidentielle au Brésil dimanche 2 octobre, devant le chef d’Etat d’extrême droite Jair Bolsonaro (43,2 %), mais son avance est moins importante que le prédisaient les sondages et un second tour aura lieu le 30 octobre prochain.
En cette période d’entre deux tours, la présidence de la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB) a publié mardi 11 octobre une déclaration pour dénoncer « l’intensification de l’exploitation de la foi et de la religion comme moyen de recueillir des voix au second tour ».
« La CNBB condamne fermement l’utilisation de la religion, par tous les candidats, comme instrument de leur campagne électorale. »
« La manipulation religieuse déforme toujours les valeurs de l’Évangile et détourne l’attention des vrais problèmes qui doivent être discutés et abordés dans notre Brésil », s’insurgent les évêques dans cette missive transmise à […]