J’ai découvert le terme « Tradwife » la semaine dernière en lisant un article de la géniale Monica Ainley de La Villardière pour Vogue UK. Elle dénonçait cette nouvelle tendance de plus en plus populaire sur les réseaux sociaux. Pour l’anecdote, la journaliste canadienne qui vit à Paris, s’est prêtée au jeu pendant cinq jours. Une expérience qu’elle a trouvée difficile.
Contraction de l’anglais « traditional » et « wife », le mot peut se traduire en français par « épouse traditionnelle ».
J’ai toujours pensé que chaque femme devrait pouvoir faire ce qu’elle souhaite ! Si certaines veulent se déguiser en femme au foyer des années 50, rester à la maison et se dédier à leur mari et leurs enfants, je ne vois pas où est le problème. Pour ma part, après quatre mois de congés maternité, j’avais hâte de retourner travailler. J’aime mon fils à la folie mais j’admets que j’étais impatiente de retrouver une vie en dehors de la maison, des biberons, des couches et des tâches ménagères. (Je me languissais aussi bien sûr de mes chères lectrices et chers lecteurs d’InfoChrétienne !) Nous sommes toutes et tous différents et c’est très bien comme ça.
Pourtant, à l’instar de Monica, lorsque j’ai commencé à faire des recherches sur les tradwives, j’ai ressenti un certain malaise. Je me suis demandée pourquoi cela me dérangeait-il autant ?
D’abord, ce mouvement semble vouloir imposer ce style de vie, clamant qu’il s’agit là de ce que Dieu a prévu pour les femmes. Ce qui finalement m’amène au principal problème à mes yeux. En affirmant se baser sur la Bible, c’est comme si ces femmes sous-entendaient qu’en tant que chrétienne, je devrais […]