« Même les médecins ne comprennent pas que je sois encore en vie », confie-t-elle dans une interview accordée au média Legend. En 2020, Marine mène une vie normale en région parisienne : un travail, un fiancé, une famille. Sportive, elle découvre soudain qu’elle s’essouffle sans raison. C’est le début d’une lente descente aux enfers.

Après une série de tests et des mois d’incertitude, le diagnostic tombe : ses poumons sont envahis de fibrose, une accumulation anormale de tissu cicatriciel. En cause, selon les médecins : des moisissures sur le mur de sa chambre, dues à une infiltration d’eau.

Il n’existe pas de traitement curatif. Les médecins peuvent seulement ralentir la progression. Deux issues possibles : le décès ou la greffe. « J’avais conscience qu’il n’y aurait pas de solution miracle », souffle-t-elle.

Elle frôle la mort lorsque son taux d’oxygène chute à 33%, puis à 13%, bien en dessous de la moyenne située autour de 95%. En réanimation, sous assistance respiratoire, Marine attend un donneur. Une semaine passe, puis deux, puis trois. En général, l’attente d’un greffon ne dépasse que […]