Est-ce que l’accès à l’école est un combat à Madagascar ?
Le contexte général à Madagascar, que ce soit dans le monde urbain ou rural, est celui d’une grande pauvreté. Par conséquent, scolariser un enfant n’est pas du tout évident. En zone rurale, les parents gardent l’habitude de faire travailler les enfants avec eux dans les champs ou les élevages.
Votre Église et vos écoles s’engagent donc pour augmenter le taux de scolarisation ?
Oui. Une partie du programme vise à apporter un soutien aux élèves en difficulté, qu’elle soit sociale, pédagogique ou qu’il s’agisse d’absentéisme… Nous essayons de trouver des solutions pour les familles qui ne peuvent s’acquitter des frais d’écolage, même s’ils ne sont pas élevés. Nous cherchons aussi à identifier les élèves en difficulté et mettons en place des mesures comme des cantines scolaires. Notre objectif est qu’un maximum d’élèves puissent terminer leur formation primaire et que ceux qui ne peuvent aller plus loin disposent des outils minimaux pour affronter leur vie professionnelle.
Ce n’est là qu’une partie du projet soutenu par DM, n’est-ce pas ?
Nous collaborons depuis 2006 et avons fixé ensemble des priorités. Pour les années à venir, nous allons travailler sur la qualité de l’enseignement. L’un des problèmes que nous avons mis en évidence est celui de la formation des enseignants. Beaucoup ont été appelés à venir nous aider à former les enfants directement après avoir […]
