De nombreux chefs religieux étatsuniens, ainsi que les fidèles sans papiers, s’alarment des décrets anti-immigration de Donald Trump qui entrent en vigueur depuis son investiture le 20 janvier. Dès le lendemain, l’administration a en effet annoncé que les agences fédérales étaient désormais autorisées à procéder à des arrestations dans les Églises, les écoles et les hôpitaux. Une rupture avec la politique en vigueur depuis 2011. Si, chez les protestants traditionnels, les catholiques et les musulmans, des concertations commencent à se tenir pour savoir comment protéger les croyants concernés, du côté des évangéliques, l’émoi se fait peu sentir. Ces mesures auraient entraîné plus de 2 000 arrestations en deux jours aux États-Unis, selon CNN.

« Sur n’importe quel centimètre carré de l’Amérique… »

Robert Jeffress par exemple, pasteur de la First Baptist Church de Dallas et depuis longtemps partisan de Donald Trump, a déclaré auprès de AP News que les protestations de certains chefs religieux étaient « déplacées ». Il ajoute : « Il n’existe pas de sanctuaire qui soit à l’abri des lois de notre pays […] S’il y a une activité illégale sur n’importe quel centimètre carré de l’Amérique, les autorités ont le droit de s’y […]