Le Liban ressemble de plus en plus à une poudrière. Les tensions liées à la guerre menée par Israël sont périodiquement ravivées. Dernier événement : l’explosion des bipeurs et talkies-walkies appartenant au Hezbollah, faisant au moins 37 morts et plus de 3 000 blessés.

Ce jeudi 19 septembre, le chef du Parti de Dieu, Hassan Nasrallah, a assuré que le Hezbollah avait reçu « un coup sévère et sans précédent », accusant Israël d’avoir « franchi toutes les lignes rouges » par cette attaque contre les moyens de communication.

Ce regain de tensions est redouté par les chrétiens libanais, notamment ceux du Sud. Beaucoup ont déjà fui vers les camps de réfugiés de Beyrouth.

Dans un entretien accordé à Vatican News, Mgr Charbel Abdallah, archevêque maronite de Tyr, témoigne de ce sentiment de retour aux pires heures qu’a connu le Liban, partagé par ses fidèles. « Les gens ne supportent pas l’idée d’une nouvelle guerre car nous avons […]