Les premiers ressortissants français revenus d’Israël après les attaques se sont exprimés ce jeudi 12 octobre auprès de BFMTV, et ont confié leur soulagement d’être de nouveau en lieu sûr. « C’est un soulagement de revenir dans un pays un peu plus sécurisé et de pouvoir reprendre une vie à peu près normale », a dit l’une d’entre elle. Le premier vol est arrivé hier soir à Paris en provenance de Tel-Aviv. Malgré le soulagement, certains se sont dit agacés par la lenteur du rapatriement de l’État français. « La Pologne, dès les premiers jours, a mis trois avions, trois jours de suite, pour faire sortir des ressortissants d’Israël. Nous, on attend seulement depuis aujourd’hui. Nous avons été prévenus hier soir, d’autres ce matin à 5 heures. C’est honteux », a témoigné l’une des passagères.
Malgré ce délai, bien plus tard que les autres pays, comme la Grèce, le Brésil et l’Argentine, qui ont commencé à rapatrier leurs ressortissants avant que le premier vol à destination de Paris ne décolle cette semaine depuis Tel-Aviv, des passagers remercient le Gouvernement de les avoir ramenés. « On remercie le gouvernement français. Ils ont tardé à venir nous chercher, mais ils sont venus quand même. »
Plusieurs vols ce vendredi
Selon la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, plusieurs vols entre la France et Israël auront lieu ce vendredi pour poursuivre le rapatriement des citoyens français. Depuis samedi et les violentes attaques du Hamas contre l’État hébreu, plus de 1.200 personnes israéliennes ont été tuées. La France déplore à ce jour 13 morts, selon un nouveau bilan annoncé jeudi soir par Emmanuel Macron. 17 citoyens français « sont portés disparus, sans doute pour certains d’entre eux retenus en otages », a déclaré le président de la République. « Nous ferons tout pour qu’ils soient libérés », a-t-il promis.
De son côté, Israël a promis une répression violente contre le gouvernement du Hamas et la bande de Gaza, cette dernière étant totalement assiégée depuis des jours, bombardée et privée d’eau et d’électricité.