«Anxieuse? Je le suis la nuit quand je pense à l’état de la planète. Mais là tout de suite, je me sens plutôt sereine», affirme Claire, en s’approchant du pont Bessières. Là tout de suite, on est vendredi 20 septembre, il est 11h30, et plusieurs dizaines de militants arrivent sur les lieux. En quelques minutes, ils vident le pont de toute circulation, et la bloquent dans les deux sens. Devant une vingtaine de journalistes et des badauds étonnés, assis au sol, derrière de grandes banderoles «Rébellion pour la vie» et «Non-violence», les militants d’Extinction Rebellion scandent le nom de cette organisation fondée il y a un an en Grande-Bretagne par un chercheur en désobéissance civile au King’s College de Londres.
Organisation millimétrée
Soudain, […]