Le 9 septembre, lors de sa première allocution après le décès de sa mère, Charles III a souligné « la responsabilité particulière du souverain envers l’Église d’Angleterre – l’Église dans laquelle ma propre foi est si profondément enracinée ». Pourtant, « c’est compliqué de savoir s’il a la foi », expliquait Gavin Ashenden, ancien aumônier d’Elizabeth II, auprès de la Croix le même jour. Il faut départager la foi publique du chef de l’Église anglicane, qui relève du devoir, de sa foi personnelle. « Pour sa mère, il était clair que les deux étaient liées […] Avec Charles on ne sait pas: il y aura peut-être une différence entre la foi de son cœur et sa foi publique », admet l’aumônier. Jusqu’ici, le nouveau roi a fait preuve d’un intérêt pluri-religieux.
« Le divin dans l’existence exprimé de manières différentes »
Dans un documentaire en 1994, l’ancien prince de Galles envisageait son futur titre religieux comme « défenseur des croyances » et non comme « défenseur de la foi », appellation symbolique des monarques anglais depuis 1521. Une déclaration qui avait passablement affolé les dirigeants anglicans. Il faisait aussi valoir […]