1) Troisième femme à prendre la tête du gouvernement britannique
Élue le 5 septembre 2022, Liz Truss, de son vrai nom Elizabeth Truss, devient la troisième femme à être Première ministre du Royaume-Uni, faisant suite à Margaret Thatcher et plus récemment Theresa May. Elle se revendique comme l’héritière de la « Dame de Fer« , qu’elle avait imitée lors d’un voyage diplomatique à Moscou en posant en chapka sur la Place Rouge de Moscou. C’est également la première fois que la personne à la tête du gouvernement partage son prénom avec la reine ou le roi, ici Elizabeth II.
2) Une ultra-libérale pro-Brexit
Au cours de sa carrière, Liz truss s’est progressivement installée à la droite du Parti conservateur et a défendu la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. D’un point de vue économique, Liz Truss se définit comme une ultra-libérale. Elle est pour une baisse des impôts et n’est pas pour des aides directes aux ménages, malgré des coûts de la vie importants et des factures énergétiques de plus en plus élevées. C’est également une grande défenseuse du libre-échange.
3) Un passé à gauche
Malgré ses positions à droite de l’échiquier politique, Liz Truss est issue d’un milieu très à gauche. Son père est professeur universitaire de mathématiques et sa mère est favorable au désarmement nucléaire. Avant de rejoindre le Parti conservateur, elle était centriste, anti-Brexit, favorable à la légalisation du cannabis et à l’abolition de la monarchie au Royaume-Uni. Elle a étudié la philosophie et l’économie à Oxford où elle militait pour le parti libéral Démocrate.
4) Une carrière bien remplie
Après ses études, Liz Truss devient conseillère municipale à 31 ans et se faire élire députée à 35 ans. Deux ans plus tard, elle entre dans le gouvernement de David Cameron en tant que secrétaire d’État à l’Environnement. Deux ans plus tard, dans le gouvernement de Theresa May, elle devient secrétaire d’État à la Justice puis secrétaire en chef du Trésor. Sous le gouvernement Johnson, elle sera secrétaire d’État aux Affaires étrangères et ministre des Femmes et des Égalités.
5) Des relations tendues avec la France
À la question de savoir si Emmanuel Macron est « un ami ou un ennemi« , Liz Truss n’a pas répondu directement, préférant expliquer qu’elle jugera le président français « sur ses actes« . Son arrivée à la tête du gouvernement britannique se fait dans un contexte tendu entre la France et le Royaume-Uni. Les sujets liés au Brexit, comme la pêche ou l’Irlande du Nord, le passage de migrants par la Manche ou encore la position à adopter vis-à-vis de Poutine dans le conflit ukrainien, sont autant de points de crispation entre Liz Truss et le gouvernement français.